Caroline CREPIEUX

J'ai toujours vu et senti de la peinture à la maison car mon père peignait.
Adulte, j'ai d'abord matérialisé cette envie de créer par des sculptures avant d' intégrer mes personnages sur une toile.
Je ressentais le besoin d'un fond et le blanc m'appelait...
Je peux qualifier ma peinture de primitive, figurative mais onirique, instinctive et un peu mystérieuse...
J'utilise les matériaux que je mettais dans mes sculptures, je mélange des produits dans des pots,
je fais ma cuisine et je sculpte presque mes figures sur la toile, créant des reliefs, des amas de matière...

J'ai un atelier dans un grenier pour l'été et une cheminée dans le salon pour l'hiver.
Je peux travailler dans le silence ou écouter de la musique ou Studio Brussel
comme aujourd'hui car je suis flamande d'origine et ma langue maternelle me ressource.
L'inspiration passe un peu comme un oiseau que je dois attraper, je ne sais jamais quand.
Après je peux rester de longues heures à fabriquer mes potions et à les étaler au couteau, au pinceau ou avec les doigts...
Un peintre sculpteur que j'aime beaucoup, Giacometti,
me détend toujours avec ses silhouettes filiformes qui m'interpellent et me parlent.

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Caroline Crepieux